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Mot d’espoir
Quant à la paix d’une seule nuit
Sachez que l’oubli de mes rêves
Ne manque qu’à mon dernier démon
Et que le fruit de ses trêves
M’est manne neuve d’altiers dons
Oui, en son cœur je m’empresse
De livrer, saufs, au futurs bénis
Ces airs fauves glanés tout là-haut
Car si contre moi se dresse
Mon temps qui n’ose son paradis
J’en serai, un jour, le défunt héraut
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