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La-haut
Sur terre il y a
Des ravins de honte
Qui creusent nos vies
De solitude
Sur terre ici-bas
Des murailles de gène
Séparent nos corps
Qui se meurent
Sur terre enfin
Un trou à oublier
Éteindra la lumière
À peine allumée
Mais au ciel, là-haut
Une pente d’herbe bleue
Nous verra courir
L’un vers l’autre
Au paradis rêvé
Nos jours seront si beaux
Que l’on pleurera
En s’endormant
Et des rayons d’or
De miel et de satin
Tisseront mille nœuds
Entre toi et moi
Alors moi, ici-bas
Je t’écris ce mot
Pour qu’il s’envole
Comme une promesse
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