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L’Au Revoir

Je marche parmi les feuilles sèches
toujours en deuil du printemps passé

Vous aurais-je assez pleuré
Murs blancs de nos maisons d’enfance ?

J’accroche mon regards à un tronc familier
Il semble m’avoir encore attendu

Je suis déjà presque heureux comme jamais
Revoir ces lieux et êtres bienvenus ?

Et puis je me souviens, un nuage noir d’encre
Passe et déchire mon rêve doré

‘Mais, ils sont décédés il y a quinze ans, Monsieur’
Me redit un passant, ou un ange ?

Alors je m’enfuis en pleurant, emportant avec moi
L’’Au Revoir’ que j’avais gardé

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