top of page

Celui qui est

Moi, je passe indifférent,
le regard fuyant

Mais Toi, Tu es le regard
de son chien, ami
fidèle à ses côtés

Moi, j’oublie
qu’ils existent et souffrent

Mais Toi, Tu es chaque jour,
leur coin de ciel bleu
dans la cour fermée

Tu es le moineau piailleur
sur le rebord de sa fenêtre,
ô abandonnée

Tu es la brise douce
qui calme ses pleurs,
ô inconsolé

Tu es l’enfant qui rit
sa musique du ciel,
ô endeuillée

Tu es le chat silencieux
esquissant une caresse,
ô esseulé

Tu es avec nous,
sans être vu, ni entendu
ô présent éternel
sans merci ni accolade

bottom of page